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Terre Arverne

19 avril 2008

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16 avril 2008

Autrefois les anciens dans chaque famille


Autrefois les anciens dans chaque famille transmettaient à leurs petits enfants ce que leurs grands-pères leur avaient appris.

Né dans une famille de vignerons du Cendre l'ancien, Salixandrum, bâtit à l'ombre de l'oppidum de Gergovie, l'auteur sut très tôt que nous descendions tous des Gaulois, dont nous avions hérité, la plupart de nos croyances et de nos coutumes, et pour les paysans et les artisans de precieux "savoir-faire".

C'est de ce savoir des vieux du pays des arvernes que nous transmet à son tour ce blog, c'est celui que, de génération en génération, colportaient ceux qui y avaient personnellement vécu. Il remontait à nos origines, et faisait certainement partie de cette "mémoire impersonnelle" dont parle Platon, ensevelie dans chaque individu où l'on puise inconsciemment chaque fois qu'on cherche à faire revivre le passé.

Paul Trilloux


15 avril 2008

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3 avril 2008

LES CELTES


C'étaient des Aryens, venus selon leurs légendes, du grand continent hyperboréens qui existait à l'extrême nord de l'Europe, avant la dernière période glaciaire.

Quand les glaces commencèrent à envahir les contrées où ils habitaient, ils seraient peu à peu, descendus vers le sud, émigrant dans diverses directions transportant avec eux leur langue, leur religion et leur savoir faire.

Ils auraient ainsi fini par gagner l'Asie, puisque selon certaines traditions, ce serait eux qui auraient répandu en Iran la religion à rituel solaire qui était celle des "Parsis". Ils auraient même conquis l'Inde et seraient responsalbles de la langue sanscrite qui est effectivement indo-européenne, du brahmanisme et de l'organisation sociale en castes.

En grèce, où ils constituèrent l'invasion dorienne, ils furent les principaux instigateurs de la fameuse civilisation grecque.

Apollon était un dieu venu d'Hyperborée. Il avait les mêmes attributs que le dieu Lug, et pour le celte Brennus, Delphes était, comme pour les grecs, le centre du monde.

Les Celtes, durant tout le millénaire qui précéda notre ère, essaimèrent dans toute l'Europe occidentale, non seulement en Gaule, mais en Germanie, dans les pays scandinaves et en Angleterre etjusqu'en Irlande, où les gaëls constituèrent une Gaule insulaire.

C'est au début de l'age de fer, que des pasteurs guerriers celtes, de la région d'Hallsfatt (dans l'Autriche actuelle) à la recherche de nouveaux paturages, reprirent, en suivant les cours d'eau, la route qu'avaient prise les celtes de l'àge de bronze et, par le pays de Bade, la Bourgogne, les vallées de la Saone, de la Loire et de l'Allier finirent par arriver en Arvernie, où ils décidèrent, de s'installer définitivement. Et à prospérer pour devenir bientôt l'un des plus puissants peuples de la Gaule.


30 mars 2008

L'orientation en arvernie

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30 mars 2008

L'Arvernie

Au coeur de la Gaule, il était autrefois une terre sacrée, une contrée bénie des dieux, au centre de laquelle trônait le Mont Dumias, l'actuel Puy de Dôme visible à plus de 10 lieues à la ronde.

C'était le pays des Arvernes qui fut un siècle, qui fut, un siècle avant notre ère, le centre d'un royaume important, sous l'autorité de Celtillos, le père de Vercingétorix.

Dans cette contrée unique se trouve concentrés l'ensemble des paysages que l'on peut rencontrer ailleurs, dispersés dans le monde, un important massif montagneux, une chaîne de plus de quatre-vingt volcans, des plateaux, des collines, une grande quantité de sources et de rivières, d'étangs et de lacs, de profondes vallées et de gorges encaissées, et la large plaine de la Limagne.

Pour découvrir cette région extraordinaire, qui constitue aujourd'hui la majeure partie du département du Puy de Dôme, il existe encore une multitude de chemins que le temps, par miracle, a préservé.

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Il en est pour tous les désirs et tous les états d'âme, pour tous les rêves et toutes les saisons.

Il en est, chemins de printemps qui s'enfoncent dans les vergers en fleurs, en suivant comme dans la vallée de Chanonat quelques petits ruisseaux tumultueux qui murmurent entres les grandes armoises et les touffes de myosotis et de boutons d'or.


Tandis que d'autres, quand arrive l'automne, nous entraîne au contraire, comme à Allagnat, à travers landes et forêts de hêtres, alors qu'éclate de partout le grand feu d'artifice que la nature nous offre chaque année avant son grand sommeil de l'hiver.

Il y a des chemin de plein été, et les chemins perdus sous la neige.

Il es est aussi quelquefois, d'inquiétants, chemin de l'ombre et de mystère, des chemins de Combeneyre. Mais il existe aussi des chemins de lumière, chemin de hauts près et de ciel, avec qui on aborde comme dans les Monts D'ore ou le Cézallier, les vastes plateaux venteux que recherchent ceux qui rêvent de grands espaces et de solitude. Là-haut, où les choses semblent briller d'elles-mêmes, et où une promenade à pied ressemble souvent à une aventure beaucoup plus marine que terrestre, quand il faut suivre les vieux chemin d'herbe, les drailles, à la trace, comme on suivrait le sillage d'un navire sur la mer.

Il existe aussi sur cette terre de vieux chemins souvent inexplorés. Des chemins de mémoire que n'empruntent jamais les oublieux de passage. Des chemins qui ne figurent plus sur les cartes officielles de la région, et où le temps, lui-même, semble s'être définitivement arrêté. Des chemins qui peuvent cependant, si nous les suivons, vous emmener bien plus loin que nos anciens souvenirs, jusqu'au commencement de notre propre histoire, jusqu'aux sources des choses de la vie.

Il y a enfin les chemins imaginaires de notre intuition. C'est à dire de la connaissance viscérale que nous avons de ce pays, car nous sommes pétris de cette terre et toujours animés de son esprit.

Sur tous les chemins de ce monde, il y a ceux qui marchent pour marcher, parce que dit-on, c'est bon pour la santé tout en ignorant le monde qui les entoure.

Il y a ceux qui à l'instar des pélerins de Compostelle se dirigent en suivant la marche du soleil dans le ciel.

Et il y a ceux qui savent qu'en suivant la direction que leur indique en se penchant la branche maîtresse d'un vieux saule, ils trouveront une source d'eau fraîche à laquelle ils pourront se désalter, la Bonne-Font qui ne tarit jamais.

Ceux pour qui, rien n'est caché tout a un sens.

30 mars 2008

La Gaule avant la conquête romaine

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30 mars 2008

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30 mars 2008

Les temps immémoriaux

Il y a bien longtemps, à l’aube de la création, au temps de la pureté et de l’innocence, quand tout était encore évident et naturel, nous vivrons affirment les anciens dans un immense jardin, qu’ils qualifiaient de paradisiaque.

Les hommes, dans ce monde quasi parfait, possédaient encore une sensibilité beaucoup aiguisée que la nôtre, et à l’instar des animaux, des pouvoirs instinctifs qui leur permettaient d’appréhender naturellement des réalités environnementales que nous ne soupçonnons même pas, des connaissances essentielles dont ils surent tirer profit pour survivre, se développer, et accroître leur emprise sur les éléments, le temps et l’espace.

Fascinés pas le spectacle de l’univers, nos ancêtres investirent très tôt toute leur intelligence et toute leur âme pour en saisir le sens.

Très tôt, ils cherchèrent à comprendre ce qui se passait autour d’eux, notamment dans le ciel. Ce ciel, où brillait le jour le soleil sans lequel, toute vie ici-bas serait impossible, et où on voyait la nuit, se déplacer la lune et des myriades d’étoiles.

Dans cette étendue incommensurable, ils eurent l’idée pour s’y retrouver, de relier par un trait imaginaire, certaines étoiles entres-elles pour former des signes donc l’aspect suggérait des êtres vivants facilement reconnaissables, tels qu’un lion, un bélier, un taureau ou un poisson.

Le ciel devint alors pour eux, une sorte de cinérama géant, peuplé de constellations, formant au dessus de l’horizon ce que les Grecs avaient baptisés «  la ceinture d’Euridyée » et que nous appelons le Zodiaque.

Nombreux furent les anciennes civilisations qui s’intéressèrent aux mouvements célestes. On a retrouvé des os incisés de l’époque glaciaire qui nous font penser que l’homme, il y a plus de 32000 ans avait déjà pris conscience de la périodicité lunaire. Mais c’est de Mésopotamie que nous est parvenue, grâce à l’écriture cunéiforme, datée du IV millénaire avant Jésus-Christ, la confirmation de ces observations et de leurs applications dans la vie sociale et religieuse de cette époque.

Chaque ville de Chaldée ou d’Assyrie était alors dominée par un gigantesque Ziggourat qui permettait aux prêtres d’observer le ciel sur un vaste horizon. Ce sont des astrologues qui utilisèrent le grand cercle que décrit le soleil en un an dans son mouvement apparent autour de la terre pour mesurer l’espace et le temps et de prévoir les saisons, donc les jours propices aux semailles et aux grandes expéditions.

30 mars 2008

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